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Alain Hervé

mercredi 8 mai 2019

Chers amis de la Vie Brève,

Nous venons de perdre aujourd’hui, un grand ami, Alain Hervé qui fut un des pionniers de l’Ecologie politique en France dans les années 1970, créateur des Amis de la Terre, rédacteur en chef du Sauvage de 1972 à 1981. Il participa et organisa la campagne présidentielle de René Dumont, candidat écologiste en 1974.
Il fut fidèle à son engagement en faveur de l’Ecologie, ses derniers articles paraissaient dans le journal « l’Ecologiste.
Ecrivain, amoureux des palmiers, de la Normandie, de l’Italie et de la mer,journaliste de grand talent ,il fut un ami précieux et bienveillant et aussi mon mentor.
Le site du Sauvage continue…



3 commentaires sur “Alain Hervé”

  1. ABBADIE CLERC Christiane dit :

    Terrible nouvelle,
    Dès sa parution j’avais adoré « le Sauvage » un très beau journal qui éveillait le goût, le regard et les consciences.
    Je regrette beaucoup de n’avoir pas rencontré Alain Hervé qui pourtant comptait parmi ces familiers d’une intelligence libre et créatrice au delà de tout dogmatisme.
    Daniel, si nous nous revoyons à Paris ou en Pyrénées il faudra que tu me parles de lui

    Amitiés à toi et Ewa

    Christiane AC

  2. ————————–
    Voilà comment il parlait de toi! Je regrette de ne pas l’avoir mieux connu. Mes pensées les plus amicales…

    – Ave Maja
    Daniel Maja n’est pas un dresseur d’éléphants. Et pourtant… ?
    Daniel Maja n’est pas non plus diplômé d’architecture par le gouvernement, mais il a bien construit un millier de palais. Et il n’a pas terminé. Il méprise le pavillon utilitaire. De ses palais ne considère que les façades. A vous de meubler les arrières.
    Dans ses temps libres il construit aussi des ponts, des minarets, des arcades, des à pics, et des villes, et des campagnes, et des océans et des marées et tout ce qui s’en suit. C’est un bâcleur.
    D. M. n’est pas organiste à mi-temps, ni aiguilleur de chemins de mer, ni chorégraphe pour chats, ni transporteur de dômes en petite vitesse, ni déshabilleur de dames, ni travestisseur de Polichinelles, ni géologue es granit, ni bandonéoniste d’autruches, ni déclencheur de gravité restreinte… mais il a touché à toutes ces disciplines urgentes.
    Et il ne s’en laisse pas compter par les rabatteurs d’enthousiasme, les démonteurs de vertiges, les constipés de réserves, les ravaleurs de délires.
    Daniel Maja arrive du fond de la nuit avec ses unijambistes, ses Chevaliers du Mouton d’Or, ses évêques à queue de paon, ses morues à tête d’évêque, ses orgues sous le vent , ses rhinocéros, ses piverts, ses liseurs d’horoscopes dans la brume du soir, ses chats linguistes…
    Il nous laisse à plat sur le sable.
    Daniel Maja, inclinez vous, a du Venise dans le caleçon et une haleine de cyclope. Il nous fout du vertige métaphysique dans le plexus. Mine de rien.
    C’est un géant de la plume, de l’encre, de la gouache d’avant-guerre, du lâcher de barbouille, de la glissade à l’abîme, de la rédemption des rêves.
    Ainsi-soit-Daniel

  3. yro dit :

    La magificence baroque de la prose lyrique d’Alain Hervé reflète bien, avec la chaleureuse amitié et l’humour complice qu’on y sent, le Monde de Daniel. Merci à eux. Et à J. kotwica qui l’a partagé.

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