Papa nous avait arrêtés là, à l’abri du vacarme routier et de la pollution. Le mur avait tiédi, une chaleur amicale quand on y posait la main… La douceur de cette fin d’après-midi d’automne nous engourdissait, repartir apparaissait vain et absurde… Moment de vacance totale… hébétude… Papa souriait aux derniers rayons du soleil, en foulant…
Lire la suite »La vie brève
196. Km.325
mercredi 8 octobre 2008195. Non-être
mardi 7 octobre 2008Georges était parvenu à un degré de conscience en deçà duquel les plates contingences de la vie quotidienne (réchauffer sur le butane la pizza Margarita de Lieder Price, ouvrir la boîte de lentilles préparées, faire bouillir l’eau du café…) n’avaient plus de sens… Quand il se mettait à table et que tout était prêt, c’était…
Lire la suite »194. Le vieil Adam
lundi 6 octobre 2008Vint le jour, je venais juste d’avoir dix ans, où ce fut mon tour d’aller nourrir le vieil Adam… Il fallait être seul pour ne pas l’effrayer… On lui lançait les reliefs de nos repas, des fruits aussi, des gâteaux parfois… il poussait de petits cris aigus et des grognements comme les blaireaux ou les…
Lire la suite »193. La dame blanche
dimanche 5 octobre 2008Ça se passe en Italie, retour de week-end (fine settimana), vrombissent les Alfa, les Fiat, les Ferrari, les motos, les vespas aussi… Comme tous les soirs, G. observe l’apparition : la Signora bianco qui lui sourit… ou c’est ce qu’il croit… depuis trois ans, il vient là, mais reste sur son banc… Un jour, il pénétrera…
Lire la suite »192. Sainte Crise
samedi 4 octobre 2008Arriva le temps des processions, dévotions publiques, conjurations urbi et orbi… Lors de la Sainte Crise, parjures, margoulins, hérétiques, relaps et pêcheurs de tous poils vinrent faire pénitence sur le Marché. Le Mauvais Augure porta la statue de la Sainte en toute la ville, ce ne fut à sa vue que pleurs, cris et lamentations……
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