Mon ami N. (avec qui je partage un goût pour les extravagances érudites) au cours de nos dérives nocturnes dans la ville de L. me révéla, alors que nous passions devant un immeuble bourgeois du 4e, l’existence d’une secte ophique qu’il avait un temps fréquenté. On y vénérait le Serpent Gnostique, celui qui donna à…
Lire la suite »La vie brève
231. Ophisme
jeudi 13 novembre 2008230. une carrière…
mercredi 12 novembre 2008Tout jeune, il écrivait des lettres anonymes à ses parents pour se venger, il avait découvert le pouvoir des mots… Adolescent, c’est aux jeunes délurées qui l’avaient éconduit, qu’il destinait ses missives empoisonnées… il élimina aussi assez vicieusement quelques concurrents, en vain (trop d’acné !). Plus tard, il devint nègre et écrivit des romans, essais, plagiats,…
Lire la suite »229. “Gueules cassées”
mardi 11 novembre 2008À côté du métro, il y avait encore une guérite de la « Loterie nationale », juste avant de traverser l’avenue pour aller à la communale, on jetait un œil furtif à l’intérieur pour voir la « gueule cassée », l’invalide aux yeux caves et à la bouche béante qui vendait des billets… Il marmonnait d’une voix grêle des…
Lire la suite »228. Affinités palmiphiles
lundi 10 novembre 2008Ce soir, Georges reprendra la conversation silencieuse avec son palmier, interrompue il y a des années, pour cause de fuite en avant… Le Phœnix est en pleine vigueur, la vie s’organise autour de lui, il est l’arbre de vie, le pilier du ciel… les errances de Georges l’ont ramené à son point de départ. II n’a…
Lire la suite »227. La Bocca di Leone
dimanche 9 novembre 2008En ces temps anciens, à Venise, la calomnie et la délation avaient encore un je-ne-sais-quoi d’artisanal, d’incertain et de risqué… Ecrire une lettre bien tournée, contrefaire son écriture, se rendre près de la “Bocca di Leone”en se dissimulant, la glisser prestement dans la gueule sans être vu, exigeaient un certain savoir-faire… Sur la Toile, aujourd’hui,…
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