La vie brève |

1001. Sas et décompression

lundi 22 juin 2020

Bien que le « confinement » fut terminé, Georges gardait un vieux fond de scepticisme qui l’incitait à réagir avec calme et prudence.
Il avait besoin d’un sas, d’une transition, ses journées de rêveries, de bonheurs de lecture l’avaient mené si haut que le risque de décompression trop brutale n’était pas à exclure, il craignait en outre, que le monde d’autrefois ait repris vigueur, en pire.

2 commentaires sur “1001. Sas et décompression”

  1. yro dit :

    Georges a raison de se tenir hors d’atteinte. Je connais cette dame au chapeau à plume, une redoutable féministe, avec son chien dressé à détecter l’Homme sous le poète.

  2. Daniel Trouillot dit :

    Si j’aimais ce ciel sans avions, les arbres n’étaient pas mon avis. Eux, ils aiment bien le CO2, c’est un de leurs mets préférés !

Laisser une réponse