Fatalement, dans ces espaces mesurés, je me retrouve face à l’Autre, quand j’arrive, il vient, à croire qu’il m’épie. On s’examine à distance non réglementaire, parfois sournoisement, parfois les yeux dans les yeux, en fait, on s’entend bien. Dans son dos, une fenêtre qui semble donner sur une place avec une mer de feuillages, avec au fond des immeubles en briques des années 1930, des fenêtres encore où glissent furtivement des silhouettes, c’est l’Autre Côté.
Quand je me retourne, je vois des poussières dorées qui s’agitent dans un rai de soleil.
Ce qui me trouble le plus, c’est que l’Autre aussi a des chats, dont un « sauvage des forêts norvégiennes » (Norsk Skogkatt)
La vie brève |
Pas de je(ux) de l’égo pour notre très cher ami Alain Gauthier, si modeste, que la camarde vient d’emporter. Il aimait les chats, lui aussi…
L’envers, c’est les autres.
Une chose certaine, c’est qu’il n’est pas un vampire, et que ce miroir là n’a pas écouté Cocteau.
Jack