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896. De la vertu de la canicule

dimanche 12 août 2018

 

Ainsi la Canicule engendrait chez les meilleurs une stupeur émolliente, une acédie pâteuse, un excès procrastinatoire qu’on pouvait prendre pour une sagesse taoïste, celle du laissez-couler.
Un verre d’eau fraiche à la main (boire, boire! disait-on) on empruntait la Voie, les dernières vagues médiatiques clapotaient, s’échouaient sur le sable, quelques bulles, de la mousse, puis s’évaporaient.

2 commentaires sur “896. De la vertu de la canicule”

  1. yro dit :

    Pour prolonger les traditions latines du Forum Danieli, un peu oubliées en l’absence de la Grande Prêtresse Janina, je me suis traîné jusqu’à mon dictionnaire Gaffiot. Avec beaucoup d’efforts pour tourner les pages, j’ai atteint « Canicula »: petite chienne, nous savions, mais aussi : « chien de mer » (chez Pline) ; « femme hargneuse » [quel rapport? (Note de la claviste)] ; constellation (céleste) ; « coup du chien » (coup de dés malheureux)…
    Ce commentaire vous était offert par la bière Kronenbourg (à savourer avec modération).

  2. yro dit :

    Et je reviens sur la pointe des pieds (nus) pour dire qu’en regardant le deuxième dessin j’entends à la fois le bruit de la mer et celui que fait sur le papier le crayon qui la dessine ou plutôt qui l’invente.
    Tapage nocturne intérieur…

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