Elle portait un pantalon « à la turque », comme sa démarche si légère, si enjouée, mozartienne en un mot.
On se souvient d’elle parce que c’est la première qui est partie d’ici, on l’a suivie mais bien plus tard.
Nous regardions, béats, le Pouvoir la métamorphoser peu à peu, elle jeta le pantalon turc aux orties, devint une *Walkyrie guerrière, implacable, impitoyable, manipulatrice, assistée de petits janissaires pleins de morgue…
Alors la musique se fit grinçante et dissonante.
D’en bas, secrètement, on espérait sa chute, la fin des fausses notes, enfin retrouver sa grâce et notre jeunesse…
En attendant, on peut toujours pianoter, à l’oreille, sans partition, jusqu’à ce que la mélodie vienne sous les doigts avec un air vaguement turc.
*Non, Georges, la Walkyrie n’est pas une marque de fromage!