La vie brève |

690. Asclépios

dimanche 4 août 2013

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L’ermitage est abandonné, le dernier locataire a repris sa vie vagabonde. Il avait la science des simples, imposait les mains, marchait pieds-nus, chassait les vipères, du venin préparait des onguents, soignait gratis.
On passait la nuit à même le sol, matin venu, il déchiffrait les rêves et les désirs, puis il offrait à boire.
Ses pratiques avaient fini par inquiéter les médecins établis et les chamans officiels. On le dénonça.
Socrate, après qu’il eût bu la ciguë demanda qu’on sacrifia à Asclépios un coq , on les tue maintenant par millions dans les usines à viande…
Spiritus temporum…

Un commentaire sur “690. Asclépios”

  1. kotwica dit :

    Non galli trucidantur, sed pulli…

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