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659. Amorem, non bellum

mercredi 27 février 2013

Mon grand-oncle Albert fut un pacifiste champenois, excentrique autant que convaincu.
Il prétendait que la lecture, in situ, de poésies érotiques amollirait le cœur des plus rudes guerriers et les détourneraient des boucheries sanglantes pour des bacchanales joyeuses.
Sa première tentative sur la ligne de front près de Roucy (Aisne) fut un fiasco et prouva qu’il se trompait.
Il n’y eut pas de seconde tentative.

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2 commentaires sur “659. Amorem, non bellum”

  1. kotwica dit :

    « Amor, non bellum », aut « Amorem, non bellum » : grammaticae misericordia!

  2. Yro dit :

    Le ciel en feu même se rallie au panache, au dessus des canons et des soudards de plomb…

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