» Que philosopher, c’est apprendre à mourir »
» Je veux que la mort me trouve en train de planter mes choux, mais insoucieux d’elle et encore plus de mon jardin inachevé »
Essais (I. XX)
La vie brève |
« Planter mes choux »? Métaphore?
(Créer de la vie en tout cas – comme si de rien n’était ou plutôt n’étais !).
Cher Daniel Maja, on sait que Montaigne a compris que la philosophie ne sert en rien à apprendre à mourir, car cela ne s’apprend pas. Comme l’a dit Kundera, il n’y a pas de brouillon, alors, oui, faisons de notre mieux et plantons nos choux tranquillement.
Je viens de perdre l’homme que j’aime, à Milan. Le 20 mars. Heureusement, il disait, comme Colette : « La mort ne m’intéresse pas. La mienne non plus. » Et il a vécu tout ce que la vie lui a donné.
J’espère que vous allez bien ainsi que vos proches.
Amicalement
Janine
En fait, point n’est besoin d’apprendre à mourir. Même le plus parfait imbécile parvient à mourir. La difficulté est d’être prêt à mourir à chaque instant et de ne pas s’en soucier !