C’est le petit matin, le 17 avril, ou à un autre moment avant ma mort. je vois un palmier dans l’encadrement de ma fenêtre.
Je m’éveille sur une planète neuve dont je perçois la rotondité à travers ce palmier. Je m’éveille avec tous mes sens.
(les premières phrases de l’homme sauvage)
Oui, Alain vivait avec tous ses sens. Ce soir ,je relis son Robinson.
Avec une rage déterminée, je voulais être enchanté. Je ne tolérais pas que le monde puisse être petit, insuffisant…..
J’ai connu Alain. Il aimait la vie, les hommes et la nature. Il était intelligent, raffiné, amoureux. Je suis si triste ce soir.
Je suis triste pour vous avec vous.