
Il pense à des riens, à la façon qu’ont les nuages de se mêler, de se dissoudre, de se métamorphoser, il constate simplement.
Puis il pense à l’herbe tiède et à la mousse humide de rosée sur lesquelles il marchait pieds nus.
Il se souvient d’une photo de Doisneau où Picasso observe une mante religieuse qui s’agrippe au bout de ses doigts.
Il pense à l »orvet enroulé qu’il vient de découvrir en soulevant une plaque d’herbe qui prestement fuit en glissant, un bref éclat vif-argent.
Avant de m’endormir , je fais un petit tour des messages reçus
aujourd’hui. Je pense aussi à des petits riens. Demain matin j’assiste à l’AG
de l’Union des Forestiers Privés de Haute-Savoie. Je pense à la Dame de Haute-Savoie.
Et pas que. Je suis près du lac d’Annecy. C’est tellement beau.
Che piacere: voir ton dessin et te lire..
Qualis artifex, Daniellus!
Que serait une vie sans rêves ? Je n’ose même pas y rêver !