« Prenons de la hauteur » dit le Voyageur.
Les miasmes de la Campagne nous étouffaient.
Nous partîmes pour la montagne, là-haut le regard est plus clair.
Nous rejoignîmes la cabane où avait vécu le peintre fou-de-dessin.
Dans le jardin abandonné, des pousses d’épinards sauvages perçaient,
la âche des montagne tentait de survivre à l’ombre des bambous canne à pêche.
De la terrasse, la vue s’étendait jusqu’à la ligne sombre qui était la mer.
Il suffisait d’attendre dans le silence,
puis on redescendrait.
Gaudeamus : stultorum numerus infinitus, candidatorum bundatus.
Vue du haut des montagnes, même l’abondance se dissout dans l’infini…
Après s’être élevé en larges spirales, chantant sans cesse comme l’alouette gauloise au dessus des blés, l’esprit solitaire s’arrête et plane un instant dans le silence avant de se laisser tomber soudain comme une pierre…
Mais y a-t-il encore des alouettes?
(Et un pilote dans les avions?).