A l’instar du Grand Alexandre de Macédoine, Georges dénouait les situations les plus emberlificotées avec ses doigts et de la ficelle.
Source prodigieuse de créativité et de réflexion, ce jeu antique et philosophique, par les figures symboliques de la Libellule, de l’Etoile à 5 ou 7 branches, de l’Oeil du chat, du Circonflexe ou de la Carembouille développe l’agilité de l’Esprit et apaise les âmes troublées. Privée de l’usage expressif et désordonné des mains, la Parole même retrouve Calme et Raison.
Il est temps que nos élites politiques s’y adonnent sans modération..
La vie brève |
Dans cet esprit de sagesse civique et afin d’ajouter une production potentiellement utile et même, à plusieurs égards, bienfaisante aux jeux traditionnels de la politique du Spectacle, je suggère que, lors des immobiles mais très énervés ébats oratoires télévisés préludant à nos rites électoraux, les six ou sept postulants habituels à la prévarication légale, debout derrière les hauts lutrins à demi transparents sur lesquels ils dissimulent d’ordinaire leurs antisèches oratoires, tricotent.
Optimus mundus ubi politici ad cogitandum tricotunt, brodant, consuent, crochettunt, cum ficella ludent…
Un gamin ficelle est un gamin rusé, inventif, moqueur.
Mais une grosse ficelle, c’est une tromperie mal foutue. On peut en admirer de nombreux exemples en ces temps pré-électoraux… Certaines sont plus grosses que des haussières de paquebot ! Les marins, hommes pratiques, ont remplacé le mot ficelle par le mot « bout », d’où, je crois, l’expression « prendre les chose par le bon bout ». Ça ne coûte rien d’essayer…
Il me semble que le Grand Alexandre fut surtout connu pour sa façon de dénouer le nœud gordien…
Je l’imagine en train de dénouer, à sa façon, le sac de nœuds politicien actuel.