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796. L’île des chats géants (2)

dimanche 7 février 2016

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Nous y fîmes escale, début février, le ciel, par chance, s’était un peu dégagé.

Cette île, aujourd’hui dépourvue de végétation, fut autrefois un havre bienvenu et espéré, couverte d’une végétation exubérante; des petits mammifères y vivaient en harmonie: lapins, sarigues, , souris-kangourous, gaufres à poche, agoutis, gerboises, hamsters, capybaras, octodons, chinchilas…
Les marins s’approvisionnaient ainsi en gibier facile à chasser; des chats qu’ils avaient emmené avec eux s’échappèrent dans la nature. Les félins s’empressèrent de dévorer tout les rongeurs, et se reproduisirent tant et si bien qu’il n’y eut plus bientôt une seule proie.
Plus de nourriture, les chats s’entredévorèrent . Il n’en reste plus que deux, géants, énormes, ils se nourrissent de poissons qu’ils pêchent ensemble…

La sélection naturelle aura le dernier mot à moins que…

 

2 commentaires sur “796. L’île des chats géants (2)”

  1. yro dit :

    Oui j’ai entendu parler de cette île, dans l’archipel des Duomatou. Sa forme haute est d’ailleurs typique de la Micronésie, bien différente de celle des atolls de Polynésie. Certains disent que c’est lors d’une escale du Beagle, entre Tahiti et Nouvelle-Zélande, que Darwin y lâcha volontairement deux chats, dans un esprit expérimental. On raconte que, semblables aux sarregousets des îles de l’Atlantique de Victor Hugo, des esprits errants auraient maintenant pris possession des deux sauvages greffiers. D’aucuns disent que l’un serait l’esprit de Darwin lui-même et l’autre celui de son aîné Lamarck, et qu’ils règleraient à coup de griffes certains comptes scientifiques. D’autres assurent que les âmes purgeant là pour l’éternité leurs méfaits ne sont rien de moins que celles d’Hitler et de Staline, métempsycosées (nota : les cuistres écrivent, contre l’avis de l’Académie, « métempsychosés »). Eux, délivrés de leurs obsessions épuratrices dans cette île, auraient fait un pacte de non-agression… Et donc, pêcheraient ensemble? Emouvant.

  2. morasse dit :

    morasse et non Maurras Charles… en souvenir des heures passées jadis au « marbre »…

    Nouveau chez vos intervenants, je prendrai la parole avec parcimonie mais vous lirai chaque jour que le Grand Architecte envisage de nous donner. J’ai, moi aussi, la passion des chats mais suis si vieux que je n’ai pas remplacé ma chère « Zerline » qui doit naviguer vers « l’île des chats géants » en compagnie du mistigri dont yro vous a sans doute parlé. Bien à vous, cher Monsieur… et bon vent.

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