Revenu dans l’appartement d’autrefois, Georges s’abandonne au pur présent. Il observe les craquelures du temps, la peinture qui s’écaille, les lambeaux de papier peint qui baillent, les ombres fantômes d’anciens tableaux. La tache d’humidité s’étend maintenant jusqu’à la porte, dessinant de nouveaux continents à explorer, là, deux îles se sont rejointes, ici une autre est apparue, au contour plus sombre.
Un rideau jaune frissonne à la fenêtre de l’immeuble d’en face, et brutalement Georges est au bord de la mer…
La vie brève |