La vie brève |

622. Lamento amoroso

vendredi 1 juin 2012

La chaleur avait baissé en cette fin d’après-midi dans le jardin de l’Amirauté. Les retraités maritimes quittaient leurs bancs et les chats familiers l’ombre des buissons.
De la fenêtre du Pavillon d’angle parvenaient les notes fatiguées d’un piano, Angélique Fenouillet avait repris ses gammes.
Alors, dans cette douceur vespérale, le « lamento amoroso » se déploya en longues volutes mordorées et Lydia Blavier tomba amoureuse pour quelques jours.

Un commentaire sur “622. Lamento amoroso”

  1. kotwica dit :

    Per aliquos dies solum? Qualis tristitia!

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