Georges avait déjà entendu cette mélodie, et cette voix âpre et sombre, de fond de gorge, qui lui arrachait des lambeaux de souvenirs : la terrasse qui surplombait le fleuve, la nuit de satin mauve, les froissis des roseaux en contrebas. Une fusée au loin, un éclair et l’onde de choc qui lui parvint, assourdie. Il se souvint aussi d’une bière sucrée et tiède, des reflets tremblants des lanternes et du silence trouble qui le fit frissonner.
Hodie, Georgius lyricus poeta…Saepe vir variat…