La vie brève |

582. Ce qu’on a perdu

mercredi 16 novembre 2011

Georges dit :
« j’ignore ce qu’on a gagné, mais je sais ce qu’on a perdu : le temps lent de la lecture, les longues lettres où l’on détaillait par le menu la vie des proches, les poèmes, appris par cœur à la Communale, l’ennui nécessaire, le goût âcre du café toujours au chaud sur la cuisinière… »
Il ajoute :
« On ne savait pas que c’était gratuit… »

Un commentaire sur “582. Ce qu’on a perdu”

  1. Kotwica dit :

    Tempora mutantur, eheu! et nos non mutamur in illis…

Laisser une réponse