Georges et Albert étaient des amis complémentaires comme l’on dit des couleurs, tenon et mortaise, quand l’un flanchait, l’autre maintenait, c’était du solide.
Et puis Albert partit faire carrière là-bas. Il s’amouracha des yeux pervenche d’une Flamande blonde, descendante des béguines, sœurs du Libre — Esprit qui essaimèrent sous des latitudes plus tolérantes.
Albert étudia « Le Miroir des âmes simples et anéanties » de Mlle Porète et vira adamite mystique.
Il eut une kyrielle d’enfants, tous dons du Saint-Esprit et cessa de répondre aux mails de Georges devenu blogueur.
S’il fallait tirer une moralité de cette histoire, elle serait désespérante.
Mots-clefs : adamite, béguine, Le Miroir des âmes simples et anéanties, mortaise, Porète, soeurs du Libre -Esprit, tenon
voici que le mot béguinage se fait « croquer » par ton crayon , Daniel me rappelant ma fascination lors de la découverte de celui d’anvers… lorsque souvenirs et croquis convergent, bien amicalement
Fidelitas constantiaque imbecillae sunt.