Une plage du Nord, avec un nom en kerke ou en münde, des milliers de mares frissonnantes quand la mer se retire à des kilomètres en un liseré verdâtre, le vent qui vous fouette, crachin et sable mêlés.
Georges y revient pour fouiner dans l’enfance. Le sable envahit tout, la fenêtre crisse quand on l’entrebâille, il est dans les bagages à peine déballés, dans le déjeuner sous la dent et dans la mémoire. La nuit, avec Berthe, sur la plage, ils ont vu les chars à voiles lancés pleins vent et les nuages qui s’affolent.
Ils se sont réfugiés dans la maison sans toit, la dune l’engloutit peu à peu, ils déchiffrent les graffitis maladroits, ils ont effrayé un chat jaune…
Mots-clefs : chars à voiles, dune, sable, vent
555 – Aliqua desunt : mituli fritaeque!