La vie brève |

537. A l’écart

dimanche 6 mars 2011

Le monde entra en convulsions. On pronostiqua à tors et à travers, les prophètes médiatiques vaticinaient, les voiles se déchiraient, la vérité crue éclairait les arrière-cours, les culs-de-basse-fosse et de basses-œuvres.
Certains parmi les meilleurs s’ensauvagèrent, d’autres se retirèrent, hors des villes, dans des monastères, cultivant l’amitié et un épicurisme bien tempéré. Ceux-là, sur les pentes du Monte-Véritas dansaient tout nu au soleil, ceux-ci bêchaient leur jardin et élevaient des oiseaux chanteurs…
Georges pérégrinait de-ci de-là, comme il avait l’humour taoïste, il réjouissait ses hôtes d’histoires saugrenues dont le sens profond se révélait bien après son départ…

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3 commentaires sur “537. A l’écart”

  1. Kotwica dit :

    537 – Mundi perturbationes et mediaticae vaticinationes Georgium non commoverunt .
    Semper amicos suos cum altis taoistis jocis delectat.
    Janine Kotwica scripsit

  2. Yro dit :

    Grand souffle d’air vibrant de tocsin. Odeurs de romarin et de musc. Marbres livides, éclats d’ors sombres. Capes noires des hommes de l’alcade qui arrivent. Il serre contre sa poitrine la relique. Le vieil ibis impassible attend que ce qui fut advint.
    (A suivre ?).

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