Ce matin-là, Georges perçut clairement l’appel de la République.
Il descendit dans la rue, l’air était pur, guilleret et citoyen. Il entendit les paroles glorieuses du chant des volontaires de l’armée du Rhin, le cor de Roland, le tambour de Barat, le chevalier Bayard et la Pucelle caracolaient à ses côtés, Lafayette, Gambetta et Victor Hugo lui faisaient escorte…
Georges glissa cérémonieusement, avec une lenteur calculée, l’enveloppe avec son premier tiers provisionnel dans la boîte ad hoc de l’hôtel des impôts.
Plus tard, il dut payer dix pour cent de majoration, la date limite étant dépassée…
La vie brève |