Ainsi nous nous trouvâmes dans un de ces jardins baroques de Venise si denses, bien qu’exigus, où tout est signe… Un mutus liber à déchiffrer…
Chaque pas nous entraînait dans une cascade de symboles et de spéculations ésotériques fumeuses… l’Aqua alta mit fin à nos rêveries, de chaque fissure, de chaque trou, de chaque bouche l’eau sortait à grands flots, nous dûmes retirer nos chaussures et quand nous passâmes devant la « Fenice », il flottait dans l’air une odeur de bois brûlé…
La vie brève |