La vie brève |

357. L’écluse…

samedi 28 mars 2009

Je le retrouvais à l’écluse, on regardait un temps l’eau bouillonner, puis on allait « Au chien-philosophe » une ancienne boucherie convertie en bistrot. On y mangeait des plats robustes, goûteux et prolétariens, le vin était compris et adéquat. Au fond de la salle, Diogène rigolard observait quelques jeunes chiots s’essayant à mordre… des canines, mais pas de cervelle ! À l’autre table, des saint-simoniens se boutonnaient leurs costumes dans le dos, l’anar russe avait les yeux fixes et les garibaldiens déjà pas mal bu. Georges qui avait des opinions fluctuantes passait d’une table à l’autre en changeant de boisson…
Le passage de l’écluse au retour, malgré la main-courante, s’avérait délicat…

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