Dans sa quarante-troisième année, Georges se découvrit un talent d’hypnotiseur.
C’était un après-midi maussade de février, à l’heure où l’on se dit qu’on n’a rien fait de sa journée, que tous les appels téléphoniques ont abouti à un répondeur, et que le crachin poisseux au dehors vous fait renoncer à sortir, Georges se regarda un peu trop fixement dans le miroir mural de l’entrée et s’endormit sur le champ.
De ce jour, il exploita avec succès son don sur tout ce qui se trouvait sur son chemin : garçon de café, bébé braillard, pigeon, employé de la sécurité sociale, palmier, hamster, dissident soviétique, femme du monde…
Seule Berthe lui résista, il la rencontra par hasard au « Verre galant » un bistrot de la place Dauphine, leurs regards se croisèrent, ils insistèrent, Georges tenta le grand jeu, Berthe itou, leurs facultés hypnotiques s’additionnèrent… et ils tombèrent tous deux en catalepsie, la suite est du domaine privé…
C’était un après-midi maussade de février, à l’heure où l’on se dit qu’on n’a rien fait de sa journée, que tous les appels téléphoniques ont abouti à un répondeur, et que le crachin poisseux au dehors vous fait renoncer à sortir, Georges se regarda un peu trop fixement dans le miroir mural de l’entrée et s’endormit sur le champ.
De ce jour, il exploita avec succès son don sur tout ce qui se trouvait sur son chemin : garçon de café, bébé braillard, pigeon, employé de la sécurité sociale, palmier, hamster, dissident soviétique, femme du monde…
Seule Berthe lui résista, il la rencontra par hasard au « Verre galant » un bistrot de la place Dauphine, leurs regards se croisèrent, ils insistèrent, Georges tenta le grand jeu, Berthe itou, leurs facultés hypnotiques s’additionnèrent… et ils tombèrent tous deux en catalepsie, la suite est du domaine privé…