La vie brève |

296. Chant du cygne

lundi 26 janvier 2009

Ce concert d’adieu fut admirable… Tandis que la tempête s’était apaisée, que le combat des cumulonimbus, cirrus et autres allostratus avait cessé, le soleil déclinait, l’ombre allait rejoindre la mer… Alors il se mit à chanter…
Un son pur qui se déployait en s’amplifiant, d’or et de cristal, trompette de l’ange de l’Apocalypse… Nous étions saisis, dépossédés, libérés, perdus dans le vide cosmique… puis le silence, celui de la mer…
On est revenu par les entrepôts, odeur de goudron, d’acide et de rouille…
Je me rappelle qu’on s’était garé très loin…

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