La vie brève |

274. Philosophie du durian

dimanche 28 décembre 2008

« Parvenus aux frontières de l’Empire, une odeur épouvantable de pourriture et de décomposition empuantit l’air, si bien que nous nous crûmes aux pays des morts » (Ibn Battuta – Voyage vers l’Orient extrême)

« Un mélange de térébenthine, d’excréments de porc et d’oignons »

(Richard Sterling)

« Goût d’œuf pourri, de camembert, d’ananas et d’ail “

(Alfred Russel Wallace)

Cette puanteur provient du durian (Durio zibethinus) un fruit ovoïde avec une carapace d’épines, l’Asie s’en délecte, le champenois lui préfère l’andouillette, le bourguignon l’époisses, le franc-comtois la cancoillotte…
Mais goûter le durian, savourer la douceur de sa chair jaune crémeuse à odeur de cadavre décomposé est une victoire de la Vie, le durian est alchimique !
Voilà un beau symbole du temps de Noël, du ‘sol invictus’, de la Renaissance… et pour passer d’un an à l’autre…

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