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L’escalier, les marches de calcaire aux fossiles, dés l’entrée de la maison, cette odeur de suie humide, de terre grasse, de bois brûlé, de salpêtre et de champignons, cette odeur indéfinissable qui nous ramène loin, à l’enfance avec les taches d’humidité familières, les cicatrices des fissures. On ouvre les volets et fenêtres, les miroirs reflètent les feuillages et ce nouveau ciel de printemps.
On reconstitue le foyer avec les briques d’argile ocre des bords de Vesle.
Les murs se réchauffent… Marisa revient, et on se souvient, pour continuer, pour renouer et revivre.
Chers amis,
Heureuse de retrouver la délicate pensée du jour, la vie est brève certes, l’art est long ,le jugement difficile, l’expérience trompeuse, nous essayons de laisser une empreinte légère dans la poussière des jours, on relie Goethe, Rilke et Paul Valéry…et puis on contemple la nature en évitant d’intervenir ,je crois que comme nous elle veut qu’on lui foute la paix !
Un reflet dans le disque de laiton patiné du balancier qui bat au long des siècles saisons et lunaisons dans les vieilles maisons…
Dans notre datcha
Dans notre datcha picarde, le camélia a fleuri, sans personne pour l’admirer. La végétation, détruite l’an dernier par un tronçonneur barbare a-t-il quelque peu repris du volume? Je l’espère…