
On lui lançait les reliefs de nos repas, des fruits aussi, des gâteaux parfois…il poussait de petits cris aigus et des grognements comme les blaireaux ou les porcelets…
On racontait, qu’abandonné, des animaux l’avaient élevé et nourri…
Il n’avait pas d’âge, les plus vieux du village l’avaient toujours connu…
Je l’ai vu, une seule fois debout, là-bas, près du fleuve, sur un rocher, immobile, les yeux clos… j’ai cru l’entendre chantonner, c’était très doux et monotone…