
Dans son jardin, bientôt, il étiquetterait, comme dans « Cent ans de solitude », avec une écriture ronde comme on calligraphiait autrefois, le tronc de l’olivier, du cognassier, des yuccas, des molènes, des euphorbes, mais peut-on étiqueter l’abeille-colibri ou la cicindèle chère à E. Junger, le chasseur subtil ou sur les doigts l’odeur de la sève des herbes arrachées et de la menthe?
Ce matin, à 7 h 30, sur le fil au dessus de la cour, les hirondelles pépient à tout va, elles m’ont réveillé, j’ai mis un journal au dessous de leur nid, puis j’ai nettoyé les traverses du portail recouvertes de guano, après je suis rentré à l’intérieur. Le soleil projetait l’ombre des palmes sur le mur…
Un salut d’un Paris noir de soleil où de grandes filles luisantes venues par avion d’un poème de St-John Perse bercent leurs palmes dans les rues brûlée, sans l’ombre d’un doute.
A Chissey,les hirondelles font la guerre à Kot avec des cris de guerre, elles lui tombent dessus , à plusieurs et lui pincent la tète…Dégouté, il bat en retraite, lentement et dignement. Elles jubilent.