La vie brève |

878. A l’Est, du nouveau…

jeudi 8 mars 2018


Bon, la grisaille est revenue avec la pluie, mais les gouttes sont printanières…
Cet été, on va se baigner dans le lac Daumesnil, à quelques arbres du Boulevard Tériphérique (Rezvani), dans l’eau filtrée, on évoquera le Temple d’Angkor reconstitué grandeur nature pour l’Exposition Coloniale de 1937, et la gloire de  l’Empire français colorié en rose sur les planisphères d’époque.
Sur leurs quelques m2 de verdure concédés, quelque part loin des promeneurs, dans le bois de Vincennes, les naturistes pourront faire leur plein vitamine D,  ils observeront les perruches devenues indigènes, mêler leurs cris aux roulements d’amour des pigeons ramiers qui viendront comme chaque année devant nos fenêtres, se goberger des bourgeons sucrés des robiniers, le guano s’incrustera dans les fentes du macadam, tandis que l’incinérateur d’Ivry nous offrira le spectacle grandiose de ses panaches de fumée colorés de composition chimique incertaine…

Mais en attendant, il pleuvote et la brise est fraiche …

Un commentaire sur “878. A l’Est, du nouveau…”

  1. Jean Perrot dit :

    Oui, les perruches qui nous viennent d’Australie
    où nous le avons entendues pour la première fois
    avec nos enfants.
    Vous remuez d’excellents souvenirs contre la grisaille…

    Toujours un grand plaisir… sans projection du nom de famille !

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