La vie brève |

807. La plage vide

samedi 5 mars 2016

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Ce matin, la plage est vide.
Sur le sable, les écritures de la nuit:

pattes d’oiseaux, les traces affolées des gerbilles

et celles, mystérieuses et délicates des scorpions blancs

Je bois mon café, le bord de la tasse est légèrement salé

Un commentaire sur “807. La plage vide”

  1. yro dit :

    Où l’on voit clairement que les azulejos sont coloriés avec des pinceaux trempés dans la mer, dont le pigment n’est qu’un reflet du ciel, dont la couleur n’est elle-même qu’un jus de lumière coulant des atomes de l’atmosphère dans nos yeux… Les dessins des azulejos sont donc de pures illusions, des formes de la buée, où passent des caravelles, des chevaux caracolant, des silhouettes qui ressemblent à Fernando Pessoa portant un grand chapeau à plume. Le café salé dégrise, dit-on, et pourtant les mirages des azulejos persistent… Qu’en pense Georges?

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