Lors de ses exercices de mise en forme matinaux, Georges tentait de muscler sa mémoire chancelante en récitant à voix haute et en plein vent la « Prose du Transibérien » , du moins le début, puis il bifurquait vers les morceaux choisis de l’école primaire, les Leconte de Lisle, Albert Samain, José Maria de Hérédia, enfin à court, scandait des onomatopées paléolithiques. Puis le « silence habité » de la campagne revenait, le halètement lointain d’un tracteur, un chien en chasse, le tintamarre soudain des oies, le vrombissement rotatif d’une débroussailleuse et les hahanements des cygnes survolant le jardin…
Mots-clefs : Albert Samain, José Maria de Hérédia, la « Prose du Transibérien, Leconte de Lisle
J’adore « les onomatopées paléolithiques ». Je vais m’entrainer.
C’était aussi Emile Verhaeren…
« Il y a toujours en Automne quelque chose qui vous étonne » Etc.
Je t’embrasse
Sans oublier Lucie Delarue-Mardrue…
Printemps (extraits)
Il faut nous apprêter à de très grandes joies
Parce que le Printemps avec toutes les soies
De ses fleurs, sa tiédeur, son odeur, son piment,
Hors les bourgeons vernis qui claquent follement
Va sortir, encombrant les jardins et les voies.
Etc.
« Tityre, tu patulae recubens sub tegmline fagi », c’était plutôt au lycée!