Georges Ier et Georges II se relayaient pour épier K. ce fameux philosophe de Königsberg qui ponctuellement, toujours à la même heure, sortait faire sa promenade quotidienne accompagné de son coq qui, tout aussi ponctuellement, au lever du soleil, par de vigoureux kikerikis germaniques réveillait les paisibles et laborieuses populations voisines.
Ainsi s’ordonnaient, à cette époque, le Monde et les Idées pures, la Loi morale et les planètes, les rayures du zèbre, les tranches de melon, les prières et le Commerce, les monades et la Syllogistique, la théorie des fortifications et d’autre chose toutes aussi sublimes.
La vie brève |
il est l’heure de rebloguer le dessin de Daniel.