Quand les musiciens passèrent, Georges fut le seul à les suivre jusqu’à la grève, les temps avaient changé.
Du môle où il était monté, il n’entendait plus la musique, mais le ressac. L’eau s’engouffrait avec violence dans la grotte au bas de la falaise. Ils avaient du cesser de jouer.
Un chien remontait le sentier, il l’observa longuement. Lui non plus ne les avait pas suivi.
Dans les embruns blancs de Fellini, des échos enroués de Nino Rota… Et l’instant arrêté du trait, toujours à suivre.
Mare semper renovatum…