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650. Éloge de la fuite

vendredi 18 janvier 2013

Les  gouttes plocploquaient dans la cuvette.
Georges en savourait la musique qui lui rappelait la pluie de printemps sur les bambous à chaume noir.
Il méditait voluptueusement. L’eau était à ras-bord, il vidait la cuvette et méditait derechef.
Un jour, il faudrait bien faire le constat amiable avec le voisin du dessus, depuis peu exilé fiscal en Belgique.

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3 commentaires sur “650. Éloge de la fuite”

  1. Yro dit :

    Sublimation du quotidien, subjectivité positive, douce poésie domestique, optimisme « amiable » : l’année commence bien – et même voilà la neige. Merci, ô sage!

  2. maurice kruk dit :

    passons entre les gouttes est -ce ( purificatoire ? ) ou sans espoir ! ….

  3. kotwica dit :

    Danielus, sicut Georgius, stoïcus philosophus est.

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