Le pèlerin arriva dans les faubourgs le soir de cette journée, à l’heure où le vent de la mer apporte la fraîcheur. Sur les rues et les trottoirs flotte une légère brume blanchâtre qui s’effiloche à l’approche… C’est l’heure aussi où les roussettes apprivoisées quittent les granges et les colombiers, elles viennent boire dans des cuvettes de porcelaine bleue…
Le pèlerin va se reposer au jardin des Dérives, des ombres le rejoignent…
Les jardins de la nuit bruissent de récits de voyage, de merveilles rencontrées, de rêves inassouvis… Le matin, les oiseaux les répètent, alors le pèlerin reprend sa route…
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