Comme tous les jours, selon l’horaire des marées (basses) Emmanuel Kant accomplissait sa promenade hygiénique (hygienische Spaziergang)…
En hiver, le cours de ses méditations voguait dans le morose (Flaute), il songeait à la fugacité des jours (die Vergänglichkeit der Tagen), à la dilution de l’Ego, à l’éternel Retour (der ewigen Wiederkehr) et à l’indifférence de la Nature…
Il polissait ses pensées en phrases courtes et définitives qu’il insérerait dans le 2e volume de ses « Cogitations océaniques » (Cogitations Ozeansystemen) à paraître chez Fayard à la rentrée prochaine…
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