Le cabanon d’origine était devenu villa cossue. Parfois à la pointe de l’île, des petites baleines bleues passaient et par un phénomène optique mystérieux à mon entendement, d’ici, on pouvait observer les côtes d’Afrique.
Georges s’y était installé à son retour de là-bas, il avait noué des amitiés utiles et son appartenance à des sociétés de pensée, caritatives et d’influence lui conférait une position inexpugnable (croyait-il) jusqu’à ce fameux jour où ! Pourquoi en dire plus ?
La villa fut vendue (bradée plutôt) à un entrepreneur BTP qui la défigura.
Georges s’exila, maintenant il rédige ses Mémoires.
Je lui ai dit : « Georges, ils te surveillent, ça finira mal »
Il sourit, je suis sûr qu’il a déjà allumé la mèche…
La vie brève |