La vie brève |

208. Marinade

lundi 20 octobre 2008

Quand Georges prit sa retraite d’agent maritime surnuméraire – échelle 5, lui si disert, si affable, l’habitué du bar du port, coupa les ponts et se retira en son ermitage… Seuls lui convenaient le roulement du ressac, le froissis des palmes au vent et le ploc-ploc du drapeau… il sortait à marée basse et faisait d’étranges sémaphores avec ses bras, on le cru fou!

Mais quand le tanker panaméen du Cap-Vert sous commandement costaricain s’échoua et que la côte fut mazoutée et salopée, on prétendit que c’était Georges qui l’avait égaré comme autrefois les naufrageurs… c’est bien possible…

Les commentaires sont fermés.