La vie brève |

190. les migrateurs

jeudi 2 octobre 2008

Ce soir-là, il m’emmena voir le passage des migrateurs, son lyrisme nous transporta là-bas dans son enfance méditerranéenne, on survola des villes dorées comme du raisin, des animaux fabuleux,
des gnous, des chamelles blanches, des tapirs géants nous regardaient passer… des femmes aussi, grand-père me parla de leurs yeux sombres comme l’orage… Je me souviens qu’on a mangé le soir, une soupe à la coriandre, des aubergines farcies, j’ai encore sur la langue le goût de l’ail et de l’agneau haché, mais c’est bizarre, j’ai oublié le dessert…

Les commentaires sont fermés.