La vie brève |

172. Sonate au clair de lune

dimanche 14 septembre 2008

Du bout des doigts, je chante :
– la centaine d’oiseaux migrateurs noirs, longues pattes filiformes et ventre blanc qui se sont posés ce matin dans la prairie,
– la douceur de ces derniers après-midi d’été et les cris des enfants de l’autre côté de la haie de noisetiers,
– la sieste de 17 heures, le soleil qui filtrait par les rideaux, papa venu me visiter durant mon sommeil,
– la voix de l’ami qui vient d’appeler dont la santé nous inquiétait,
– le hérisson qui farfouille dans les feuilles mortes, on lui a déposé des friandises…
etc.

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