Après cette nuit d’insomnie, Georges n’était pas dispos pour s’aller perdre de nouveau dans le labyrinthe de sa feuille d’impôts fonciers sur laquelle il s’était endormi la veille…
Le vent s’était levé et même chahutait sans ménagement le vieux poirier. Une grêle de poires tombait. Alors peu à peu, l’image de poires cuites, fondantes et tièdes remplaça les tristes pourcentages de la taxe d’équipement, des ordures ménagères, des cotisations à la chambre d’agriculture et de l’intercommunalité. Il crut même sentir des effluves de cannelle…