Il aurait pu l’enlever à cheval, un rapt violent et audacieux…
Ils auraient chevauché dans des déserts arides, traversé des cités populeuses, se seraient reposés dans des oasis à l’ombre des palmiers, bu aux sources limpides…
Il lui aurait chanté que ses yeux sont des colombes parfaites, ses seins deux faons d’une même gazelle qui paissent parmi les lys ou des figues mûres prêtes à éclater, qu’elle est un jardin de senteurs, une fontaine de baumes, de nard et de henné dans la tiédeur du soir, que son teint est pareil au premier lait d’une jeune chamelle… mais elle était tellement indifférente…