La vie brève |

133. Des signes et du vent…

mercredi 6 août 2008

De sa parfaite connaissance des phénomènes naturels, Georges tirait de singulières interprétations…
D’une brise dans les feuilles du poirier, d’un envol soudain de corbeaux, de la trace brillante d’une limace, il déduisait de sourdes malédictions, des présages : qu’il fallait mettre en cuve que le terme d’une grossesse était venu, qu’il ne fallait jamais jouer le 7498125367 !
On le quittait vaguement inquiet, ses prophéties remuaient l’âme, peut-être même changeaient-elles le cours des choses…
C’est d’ailleurs un jour de grand vent que j’ai rencontré Martine et que Georges, du coup, est devenu mon beau-frère…

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