C’était une autre époque… Nous avions alors remonté le cours du fleuve.
(il paressait en méandres très doux) jusqu’à Fort-Savorgnan, le poisson abondant et le gibier des rives faisaient l’ordinaire de nos repas…
Plus loin, avant Béché commençaient les rapides et les chutes et au-delà, la terra incognita…
Nous établîmes le campement sur le rocher qui surplombait la troisième chute, et c’est là, je crois bien, dans cet étourdissant et impressionnant tintamarre des eaux que nous décidâmes de faire tente commune…